Suite à l’événement de reconstitution du GFF en novembre 2018 qui a permis de lever plus d’un milliard de dollars US pour le Mécanisme de financement mondial pour les femmes, les enfants et les adolescents (GFF), le GFF a annoncé aujourd’hui que 9 pays – le Tchad, le Ghana, la Mauritanie, le Niger, le Pakistan, la Somalie, le Tadjikistan, la Zambie et le Zimbabwe – rejoindront le GFF, ce qui porte à 36 le nombre total de pays soutenus par le GFF.
De nombreux ministres des finances ont récemment écrit au GFF pour lui demander de les aider à accélérer les progrès en matière de couverture sanitaire universelle et d’objectifs de développement durable. Ce nouveau groupe de pays du GFF a été identifié sur la base de mesures des besoins et de l’engagement des pays qui ont été approuvés par le groupe d’investisseurs du GFF. Avec ce groupe supplémentaire, les 36 pays du GFF couvrent désormais 67,2 % de la mortalité maternelle et infantile évitable. En outre, ces pays correspondent de très près à ceux qui requièrent le plus d’attention pour leurs résultats en matière de capital humain, tels que mesurés par l’indice de capital humain de la Banque mondiale.
“Le GFF permettra à neuf pays supplémentaires de donner la priorité à la santé et à la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents dans leur budget et d’aligner les partenaires autour d’un dossier d’investissement national et prioritaire afin de sauver des vies et d’améliorer la santé et le bien-être de millions de personnes”, a déclaré Mariam Claeson, directrice du GFF. “Nous sommes reconnaissants aux nouveaux pays du GFF pour leur engagement ferme en faveur de la santé et de la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents, et nous nous réjouissons de collaborer avec eux pour mettre à l’échelle des interventions à fort impact en matière de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente, et de nutrition.”
Le partenariat du GFF soutient les pays de trois manières spécifiques : 1) l’élaboration d’un dossier d’investissement et d’un plan de mise en œuvre pour donner la priorité aux réformes clés visant à améliorer la santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente et la nutrition, ainsi qu’un système de soins de santé primaires solide ; 2) le renforcement d’une plateforme nationale qui aligne toutes les parties prenantes clés sur ce dossier d’investissement et utilise des données pour prendre des décisions et créer une responsabilité mutuelle ; et 3) la mobilisation et la coordination des ressources financières nécessaires pour accélérer les progrès en faveur des populations les plus vulnérables, souvent dans les régions les plus difficiles d’accès.
Depuis que le GFF a été fondé en 2015 par la Banque mondiale, les gouvernements du Canada et de la Norvège, les Nations unies et d’autres partenaires,547 millions de dollars de financement du Fonds fiduciaire du GFF ont été liés à 3,82 milliards de dollars de financement de l’Association internationale de développement (IDA) et de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) de la Banque mondiale. Les plus de 1 milliard de dollars US promis au Fonds fiduciaire du GFF en novembre 2018 et par la suite devraient être liés à 7,5 milliards de dollars US supplémentaires en ressources IDA/BIRD pour la santé et la nutrition des femmes, des enfants et des adolescents. Grâce à un financement supplémentaire, le GFF s’étendra à un total de 50 pays d’ici à la fin de 2023.