Quelle contraception les femmes utilisent-elles après avoir subi des complications suite à un avortement ?

Une analyse des dossiers de cohorte de 18 688 clientes des soins post-abortum en Tanzanie

La composante de planification familiale des soins post-abortum (SAA) est essentielle, car elle aide les femmes à prévenir les grossesses non désirées et à réduire l’incidence future des avortements dangereux qui mettent leur vie en danger. En Tanzanie, les soins de santé primaires ont été récemment décentralisés des hôpitaux de district de niveau tertiaire vers des dispensaires de soins de santé primaires dans quatre régions du pays. Cette analyse décrit les interventions utilisées pour améliorer l’accès à des services SAA de haute qualité pendant la décentralisation, examine les résultats et les facteurs qui contribuent à l’adoption volontaire de la contraception par les clientes SAA et élabore des recommandations pour améliorer les services de contraception post-abortum.

Méthodes

Cette analyse s’appuie sur les statistiques de prestation de services de 18 688 clients de soins après avortement, compilées à partir de 120 établissements en Tanzanie entre 2005 et 2014.

Résultats

Cette étude suggère que les efforts visant à intégrer la planification familiale post-abortum dans le traitement de l’avortement incomplet ont contribué à une meilleure utilisation des contraceptifs post-abortum (86%). Les résultats indiquent que les variables associées à des différences significatives dans l’utilisation des contraceptifs sont le niveau de l’établissement, l’âge, l’âge gestationnel au moment du traitement et la technique d’évacuation utérine utilisée.

Conclusion

L’expérience de l’extension des services SAA en Tanzanie suggère que l’intégration des services de contraception dans le traitement des complications liées à l’avortement peut accroître l’utilisation du planning familial.