Le 11 juillet 2012, le sommet de Londres sur la planification familiale a réuni des dirigeants du monde entier autour d’un objectif audacieux : atteindre 120 millions de femmes et de filles supplémentaires dans les pays les plus pauvres du monde et leur donner les moyens d’utiliser la planification familiale d’ici à 2020. Si des progrès ont été accomplis dans ce domaine au cours des cinq dernières années, des lacunes subsistent, en particulier pour les adolescents.
Le 11 juillet 2017, nous nous réunissons à nouveau à Londres pour redynamiser l’engagement mondial en faveur d’une planification familiale fondée sur les droits et impulser une action plus urgente et intensifiée afin d’accélérer les progrès vers l’Objectif 2020 de la planification familiale, et notre vision commune de l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive (SSR), telle qu’elle est énoncée dans le Programme 2030 pour le développement durable. En particulier, nous nous réunissons avec et pour les adolescents afin de répondre à leurs besoins en matière de planification familiale et de santé sexuelle et génésique.
Pour ce faire, nous devons mieux comprendre leurs besoins, ainsi que la mesure dans laquelle les programmes et les services les atteignent. Bien que nous ayons réalisé d’importants progrès dans la production de données sur les adolescents au cours des dernières années, des lacunes critiques subsistent dans les données. Afin de combler certaines de ces lacunes, les organisateurs du sommet sur le planning familial vous invitent à vous joindre à nous pour accepter la collecte, l’utilisation et la diffusion de données ventilées par âge et par sexe. Pour vous engager à respecter la déclaration suivante, veuillez signer ci-dessous.
Déclaration : “Aujourd’hui, le monde compte 1,2 milliard d’adolescents âgés de 10 à 19 ans. Pour permettre aux gouvernements et à la communauté internationale du développement d’y parvenir, nous avons besoin de meilleures données afin d’éclairer des politiques et des programmes efficaces, de mesurer les progrès et de permettre la reddition de comptes aux niveaux local, national et mondial. S’appuyant sur l’annonce conjointe de 2016 sur la mise en œuvre de l’Agenda 2030 : Accélérer les progrès vers l’égalité des sexes, nous, soussignés, nous engageons à collecter, utiliser et communiquer des données ventilées par âge et par sexe, y compris pour les adolescents, dans le cadre de nos programmes d’aide au développement et de prestation de services de santé sexuelle et reproductive d’ici à 2020, et à collaborer avec d’autres pour renforcer les systèmes et les capacités nationaux et internationaux afin de faire de même d’ici à 2030”.