Pour la première fois, ce rapport évaluera le financement des donateurs européens en faveur de la santé et des droits sexuels et reproductifs, à la suite d’une révision de la méthodologie. Cette nouvelle approche permet de mesurer d’autres interventions essentielles en plus de la SSR/PF, telles que les investissements dans la lutte contre le VIH – conformément à l’ensemble de mesures chiffrées de la CIPD en faveur de la population – ou les initiatives qui favorisent la prise en compte de la dimension de genre et l’autonomie corporelle. Il s’agit par exemple de réponses plus larges à la violence sexuelle et sexiste (SGBV) qui vont au-delà de la SSR/PF, et d’autres domaines négligés de la SSR complète, tels que l’avortement sans risque ou l’éducation sexuelle complète (CSE). Afin de garantir un ciblage, cette nouvelle méthodologie exclut des éléments plus généraux qui peuvent également soutenir les SDSR, tels que des contributions importantes aux soins de santé primaires ou à la nutrition. Il convient toutefois de noter que la méthodologie ne correspond pas nécessairement aux rapports internes des donateurs, car certains gouvernements peuvent dissocier les investissements en matière de santé sexuelle et reproductive de ceux consacrés à la prévention et au traitement du VIH ou à la violence sexuelle et sexiste. Malgré cette nouvelle approche, le soutien spécifique des donateurs européens à la SSR/PF reste au cœur de ce rapport, à des fins de comparabilité avec la méthodologie utilisée les années précédentes. La mesure relative au financement des SDSR n’est disponible que pour 2020.