Le projet de dispositif intra-utérin post-partum (PPIUD) de la FIGO se déroule au Népal depuis 2015 en association avec la Société népalaise des obstétriciens et gynécologues (NESOG).L’initiative forme les prestataires de soins de santé au conseil en planification familiale post-partum et à la pose de dispositifs intra-utérins post-partum (PPIUD).
Lors d’un récent voyage, nous avons parlé à des femmes locales qui ont été conseillées dans le cadre du programme et nous leur avons demandé ce que l’accès à la planification familiale post-partum signifiait pour elles et pour leur communauté.
Je m’appelle Rita Shrestha. J’ai 23 ans. C’est mon premier bébé.
Lorsque j’étais enceinte, je suis allée me faire vacciner au centre de santé maternelle et infantile (CSMI). Ils m’ont conseillée sur toutes les méthodes et, à l’époque, je préférais le PPIUD. Une infirmière m’a de nouveau conseillée au moment de l’accouchement.
Au départ, je ne connaissais pas d’autres méthodes. Lorsque je me suis renseignée, j’ai découvert que le PPIUD ne provoquait pas d’infection et qu’il n’y avait pas de saignement. Ils m’ont également conseillé d’autres appareils, certains que l’on met dans le bras, et j’en ai eu peur. Lorsque j’ai écouté tous les avantages, c’est le PPIUD qui m’a le plus plu.
Il est important que les femmes aient le choix des méthodes de planification familiale, car c’est la femme qui utilise le dispositif, et c’est donc elle qui doit choisir. La femme doit être à l’aise avec le dispositif qu’elle utilise. L’utilisation du planning familial est directement liée à la santé des femmes.
Je recommanderai le PPIUD à d’autres femmes, je dois dire du bien [de cette méthode] à toutes. Il ne provoque pas d’infection ni d’effets secondaires majeurs, il n’invite à aucune forme de maladie.
Les contraceptifs réversibles à longue durée d’action (LARC) peu coûteux, tels que le dispositif intra-utérin (DIU), peuvent être très efficaces pour faciliter l’espacement des naissances. Un stérilet en cuivre peut être inséré immédiatement après l’accouchement et peut empêcher une grossesse pendant une période pouvant aller jusqu’à 10 ans. La pose d’un DIU en post-partum est particulièrement avantageuse car elle n’interfère pas avec l’allaitement et est associée à une gêne moindre, à un risque plus faible de perforation de l’utérus et à moins d’effets secondaires indésirables que la pose d’un DIU dans l’intervalle.
Le DIUPP est une option inestimable pour les femmes en post-partum dans les pays à faibles ressources, car il peut être inséré immédiatement après l’accouchement, ce qui signifie que la femme n’a pas besoin de se rendre régulièrement et souvent longuement au centre de santé pour recevoir une contraception.
L’amélioration de l’accès à des soins contraceptifs de qualité, fondés sur les droits, est essentielle pour permettre aux femmes de prendre des décisions éclairées concernant leur santé sexuelle et génésique, et a un impact direct sur la réduction de la mortalité maternelle.
L’objectif de développement durable 3.7 vise à garantir l’accès universel aux services de santé sexuelle et reproductive, y compris la planification familiale, l’information et l’éducation, ainsi que l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux. L’initiative PPIUD contribue donc directement à cet indicateur et la FIGO continuera à soutenir ses sociétés membres pour atteindre ces objectifs.