Afrikids collabore avec GES et GHS pour promouvoir les droits reproductifs des adolescents

Afrikids-Ghana, le Ghana Education Service (GES) et le Ghana Health Service (GHS) collaborent pour promouvoir la santé des adolescents et les droits reproductifs dans le district de Binduri, dans la région de l’Upper East.

Cette initiative vise à éduquer les jeunes sur leurs droits en matière de santé et à leur faire comprendre la nécessité d’accéder à des soins de santé de base gratuits et ouverts.

Les trois organismes créeront des centres de santé gratuits adaptés aux adolescents, qui les accueilleront et leur fourniront l’éducation nécessaire à leur développement et à la promotion de normes de vie de qualité.

M. Gabriel Ayine, Junior Field Officer d’Afrikids-Ghana, une ONG axée sur le bien-être des enfants, a fait cette déclaration lors d’un débat inter-circuit organisé par Afrikids-Ghana en collaboration avec le GHS et le GES pour vingt-sept écoles de base dans cinq circuits du district de Binduri.

M. Ayine a déclaré que, dans le cadre des efforts visant à promouvoir une éducation de qualité dans la région, il était primordial d’accorder la priorité à la santé des adolescents, car cela permettrait de fournir aux jeunes les informations disponibles sur leurs droits en matière de santé sexuelle et génésique.

M. Ayine a déclaré que la menace des grossesses d’adolescentes, des mariages forcés et des mariages d’enfants avait entraîné un taux élevé d’abandon scolaire chez les filles.

Il a indiqué que les trois organismes créeraient des clubs de santé génésique pour les adolescents dans les collèges et les lycées afin de sensibiliser les adolescents et leurs pairs à la manière de mener une vie morale.

Le responsable de terrain a indiqué que la collaboration mettait en œuvre un programme de quatre ans intitulé “Future Free Sexual Reproductive Health Rights” (droits à la santé sexuelle et reproductive libres pour l’avenir).

Les 27 écoles débattent sur les thèmes suivants : “Les adolescents ne devraient pas recevoir d’éducation sexuelle car cela les détruirait moralement” et “Les adolescents peuvent disposer des meilleures informations concernant leur sexualité et pourtant se livrer à des actes sexuels répréhensibles”.

M. Ayine a demandé aux élèves d’utiliser le débat pour défendre la cause et plaider en faveur de la nécessité pour leurs pairs de devenir des adultes responsables à l’avenir, afin que le Ghana soit un pays meilleur.

Mme Beatrice Kantama, coordinatrice du programme d’éducation à la santé à l’école (SHEP) de la direction de l’éducation du district de Binduri, a noté que le district avait un taux élevé de mariages d’enfants et une éducation inadéquate sur les droits des adolescents, et que le programme permettrait d’améliorer la situation.

Elle a ajouté qu’il ne s’agissait pas seulement de promouvoir leurs droits en matière de procréation, mais aussi de les préparer et de leur apprendre à se tenir propres, ainsi que de les aider sur le plan scolaire, puisque la plupart des sujets abordés sont susceptibles de faire l’objet d’un examen.

Mme Kamtama a déclaré que cela les aiderait à se fixer un objectif et les empêcherait de se lancer dans des activités sexuelles inutiles qui leur attireraient des ennuis.

Elle a exhorté les enfants à étudier sérieusement.