Des dirigeants africains et 4 200 sages-femmes s’unissent pour appeler à une réforme urgente de la politique mondiale et à la reconnaissance pour aider à sauver un million de vies par an

La Confédération internationale des sages-femmes, Toyin Saraki et l’ancien président tanzanien, le Dr Jakaya Mrisho Kikwete, ont réuni des responsables de la santé lors d’un forum de haut niveau sur la santé afin d’examiner la situation mondiale de la profession de sage-femme.

Les sages-femmes qualifiées et formées peuvent fournir 87% des soins de santé essentiels nécessaires pendant la grossesse et après l’accouchement, même dans des environnements à faibles ressources. On estime que grâce à leur intervention, 56 % des décès maternels, fœtaux et néonataux pourraient être évités, soit un million de vies chaque année. Cependant, une réforme urgente de la politique mondiale et la reconnaissance de la profession par les gouvernements et les donateurs sont nécessaires pour aider les sages-femmes à atteindre cet objectif.

Le forum de haut niveau a rassemblé des représentants de gouvernements, des chefs d’agences et des défenseurs de la cause mondiale afin d’identifier les moyens de remédier à la situation mondiale de la pratique de la sage-femme. Le forum a été organisé par la Confédération internationale des sages-femmes dans le cadre de son 31e congrès triennal, un événement phare pour les sages-femmes qui se tient à Toronto cette semaine. Il a été convoqué par S.E. Mme Toyin Saraki, ambassadrice de bonne volonté de la Confédération internationale des sages-femmes (ICM) et fondatrice de la Wellbeing Foundation Africa.