Les récentes remarques du directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) sur le COVID-19 soulignent que “tous les pays doivent trouver un équilibre délicat entre la protection de la santé, la minimisation des perturbations économiques et sociales et le respect des droits de l’homme”. Les cadres de protection des droits de l’homme constituent une structure essentielle qui peut renforcer l’efficacité des efforts déployés à l’échelle mondiale pour lutter contre la pandémie.
L’épidémie actuelle de COVID-19 a été décrite comme une pandémie. Les réponses mondiales et nationales au COVID-19 ont présenté des défis uniques et en évolution rapide pour la promotion et la protection de la santé et des droits de l’homme dans le monde entier. Alors que les pays identifient les moyens de lutter contre le COVID-19, l’intégration des protections et des garanties des droits de l’homme dans nos réponses communes n’est pas seulement un impératif moral, elle est essentielle pour répondre avec succès aux préoccupations en matière de santé publique.
La “jouissance du meilleur état de santé susceptible d’être atteint” est au cœur de la Constitution de 1948 de l’Organisation mondiale de la santé.3 Notre engagement en faveur de la santé en tant que droit de l’homme doit continuer à servir de référence pour la manière dont les pays réagissent à cette situation d’urgence et à d’autres situations d’urgence en matière de santé publique.