Le Centre international de recherche sur les femmes a fourni les mises à jour suivantes sur les progrès accomplis dans la réalisation de ses engagements au titre de FP2020 :
Identifier et préconiser des moyens pratiques et fondés sur des données probantes pour modifier les politiques et les programmes
Le bureau régional de l’ICRW pour l’Asie a collaboré étroitement avec le gouvernement de l’Inde, apportant une série d’éléments probants pour éclairer les politiques nationales de santé génésique et de planification familiale dans ce pays. Par exemple, l’ICRW a travaillé en étroite collaboration avec le gouvernement pour informer sa stratégie nationale sur la santé des adolescents, qui a placé les questions de planning familial et de santé sexuelle et reproductive dans le contexte d’une approche plus large et plus complète de la santé et du bien-être des adolescents.
En outre, l’ICRW a réalisé une étude historique sur la qualité des programmes de planification familiale dans l’État du Bihar en 2014-15. Les résultats ont mis en évidence plusieurs lacunes importantes dans la prestation de services de stérilisation et de stérilet dans le système de santé publique et dans le secteur privé. Les résultats, qui ont été communiqués au gouvernement, rappellent à quel point il est important d’inscrire les programmes de planning familial dans une perspective de droits et d’autonomisation des femmes. Les résultats de l’étude ont été présentés et discutés lors de réunions avec le gouvernement du Bihar et le gouvernement national, ainsi qu’avec les partenaires de la Fondation Gates au Bihar. Nous espérons que ces nouvelles données contribueront à l’élaboration d’une politique nationale en matière de santé génésique et de planification familiale. Parmi les autres rapports et articles issus de notre travail sur l’Inde, on peut citer
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Calhoun, L. M., Speizer, I. S., Rimal, R. N., Sripad, P., Chatterjee, N., Achyut, P. et al. (2013). Provider imposed restrictions to clients’ access to family planning in urban Uttar Pradesh, India : une étude de méthodes mixtes. Biomed Central.
Speizer, I., Nanda, P., Achyut, P., Pillai, G., & ; Guilkey, D. (2012). Family Planning Use among Urban Poor Women from Six Cities of Uttar Pradesh, India (Utilisation de la planification familiale par les femmes pauvres de six villes de l’Uttar Pradesh, Inde). Journal of Urban Health, 1-20.
Speizer, I. S., Lance, P., Verma, R., & ; Benson, A. (2015). Étude descriptive du rôle du type de ménage et de la composition du ménage sur les résultats des femmes en matière de santé reproductive dans la région urbaine de l’Uttar Pradesh, en Inde. Reprod Health, 12,
S’appuyer sur de nouvelles données pour définir la politique nationale en matière de santé génésique et de planification familiale, les programmes d’aide au développement et les programmes de responsabilité sociale des entreprises.
L’ICRW a déployé des efforts concertés pour veiller à ce que les programmes américains d’aide au développement, et notamment ceux de l’Agence américaine pour la protection des droits de l’homme, soient respectés. L’Agence pour le développement international (USAID) reflète des approches globales de la santé sexuelle et génésique qui tiennent compte des sexospécificités et qui sont adaptées aux jeunes. L’ICRW a partagé avec l’USAID une série de rapports et fourni des conseils stratégiques ciblés afin d’éclairer les politiques et les programmes qui reflètent le mieux les besoins des femmes, des jeunes et des hommes qu’ils sont censés servir.
L’ICRW a également contribué à l’élaboration de tableaux de bord à l’intention des décideurs politiques et des donateurs, notamment en ce qui concerne la santé et les droits sexuels et génésiques et l’éducation : la santé et les droits sexuels et reproductifs (SRHR) et l’éducation. Fiche d’information sur la santé et les droits sexuels et reproductifs et le programme de développement pour l’après-2015. Enfin, nous travaillons en étroite collaboration avec la Fondation Nike pour veiller à ce que les questions de santé et de droits sexuels et reproductifs occupent une place prépondérante dans leur financement et leurs plates-formes publiques concernant les adolescentes.
Le Centre international de recherche sur les femmes a fourni les mises à jour suivantes sur les progrès accomplis dans la réalisation de ses engagements au titre de FP2020 :
Élargir la base de données probantes sur l’importance de s’attaquer aux obstacles socioculturels lorsqu’on s’efforce de répondre à la demande des femmes en matière de contrôle de la procréation et d’utilisation des services de planification familiale.
L’ICRW a publié un rapport important au moment du sommet de Londres, intitulé “Women’s Demand for Reproductive Control” (La demande des femmes en matière de contrôle de la reproduction) : Comprendre et surmonter les obstacles liés au genre”, qui traite de la manière dont les obstacles liés au genre affectent la capacité des femmes à demander et à utiliser la planification familiale et la santé génésique. Nous avons diffusé ce rapport de manière ciblée au cours des trois dernières années.
En outre, le bureau régional de l’ICRW pour l’Asie a réalisé de nombreuses études sur la violence fondée sur le genre et l’engagement des partenaires au cours des trois dernières années. L’une de ces études a interrogé des hommes dans cinq États de l’Inde pour montrer les liens entre les idées de masculinité et la préférence pour les fils. Les résultats ont suscité un grand intérêt dans les cercles politiques, et le personnel de l’ICRW s’est engagé de manière proactive à plaider en faveur d’un plus grand engagement des hommes et à aborder la réduction de la violence comme une stratégie visant à améliorer l’acceptation du planning familial. L’ICRW vise à influencer l’engagement de l’Inde à traiter la violence entre partenaires intimes et les droits des adolescentes dans les ODD. Parmi les autres études et les rapports et articles qui en résultent, on peut citer
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Bhatla, N., Achyut, P., Khan, P., Walia, S., & ; Tranquilli, A. (2015). Promouvoir l’égalité et la sécurité dans les écoles Washington, DC ; Bangkok : Centre international de recherche sur les femmes ; Plan International.
Bhatla, N., Achyut, P., Ghosh, S., Gautam, A., & ; Verma, R. (2013). Des villes sûres, exemptes de violence à l’égard des femmes et des filles : Résultats de base du programme “Safe Cities Delhi” New York et Washington, DC : ONU Femmes ; Centre international de recherche sur les femmes.
Das, M., Ghosh, S., Verma, R., O’Connor, B., Fewer, S., Virata, M. C. et al. (2014). Gender attitudes and violence among urban adolescent boys in India (Attitudes à l’égard du genre et violence chez les adolescents urbains en Inde). International Journal of Adolescence and Youth, 19, 99-112.
Edmeades, J., Pande, R., MacQuarrie, K., Falle, T., & ; Malhotra, A. (2012). Deux fils et une fille : Sex Composition And Women’s Reproductive Behaviour In Madhya Pradesh, India (Composition par sexe et comportement reproductif des femmes dans l’État de Madhya Pradesh, Inde). Journal of Biosocial Science.
Centre international de recherche sur les femmes & ; Bureau régional de Plan Asie (2015). Les écoles sont-elles des lieux sûrs et égaux pour les filles et les garçons en Asie ? Résultats de la recherche sur la violence sexiste liée à l’école Delhi, Inde : Centre international de recherche sur les femmes ; Bureau régional de Plan Asie.
Mishra, A., Nanda, P., Speizer, I. S., Calhoun, L. M., Zimmerman, A., & ; Bhardwaj, R. (2014). Attitudes des hommes sur l’égalité des sexes et leur utilisation des contraceptifs dans l’Uttar Pradesh (Inde). Reprod Health, 11,
Muralidharan, A., Fehringer, J. A., Pappa, S., Rottach, E., Das, M., & ; Mandal, M. (2014). Transformer les normes, les rôles et les dynamiques de pouvoir liés au genre pour une meilleure santé : Evidence from a Systematic Review of Gender-integrated Health Programs in Low- and Middle-Income Countries Washington, DC et Chapel Hill, NC : Futures Group ; Health Policy Project ; Measure Evaluation.
Élargir la base factuelle reliant l’autonomisation sociale et économique des femmes à la planification familiale et à la santé sexuelle et génésique
L’ICRW et Dalberg Global Development Advisors ont entrepris de mieux comprendre les programmes d’autonomisation économique des femmes financés par les entreprises – ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas – et d’expliquer comment ces programmes peuvent accroître les avantages pour les femmes et les entreprises. L’ICRW et Dalberg ont constaté que les entreprises doivent faire davantage pour s’attaquer aux obstacles qui entravent la promotion économique des femmes. La majorité des programmes financés par les entreprises visent à améliorer le statut économique des femmes en augmentant les possibilités d’emploi, en offrant une formation commerciale et en facilitant l’accès aux prêts ou au crédit. Cependant, pour qu’une femme soit économiquement autonome, elle a besoin de plus que de compétences et d’opportunités. L’argumentaire en faveur de l’émancipation économique des femmes : Une approche intégrée présente les résultats de l’étude et inclut un cadre intégré que le secteur privé peut adopter pour augmenter le retour sur investissement et favoriser la promotion économique des femmes. L’approche intégrée repose sur un cadre de droits de l’homme qui met l’accent sur les conditions générales nécessaires à la prospérité économique des femmes, notamment la maîtrise de la procréation, la protection contre la violence, la liberté de mouvement et la garde d’enfants, ainsi que la formation commerciale, le soutien financier et les possibilités d’emploi.
L’ICRW a procédé à un examen de la littérature et à une analyse des donateurs afin d’identifier les éléments probants concernant les adolescents et le planning familial. Les résultats de cette étude ont été présentés de différentes manières et dans différents contextes, notamment par le biais de
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un document soumis à la Fondation Bill & ; Melinda Gates pour informer le développement de sa stratégie de planification familiale pour les adolescents ; une note d’information présentée aux partenaires de l’USAID en matière de PF/SR ;
une présentation à l’UNFPA pour informer son dossier d’investissement pour les adolescentes ;
une présentation aux représentants du PEPFAR de 10 pays d’Afrique subsaharienne afin d’informer sur l’intégration de la prévention du VIH dans les programmes de PF/SR et vice-versa ; et plus encore.
D’autres preuves que nous avons produites concernant les SDSR des adolescents et les droits des adolescentes sont les suivantes :
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Nanda, P., Das, P., Singh, A., & ; Negi, R. (2013). Répondre aux besoins globaux des adolescentes en Inde : Un potentiel de création de moyens de subsistance – Une étude exploratoire. New Delhi : Centre international de recherche sur les femmes.
Petroni, S. & ; Fritz, K. (2013). Améliorer la santé des femmes et des adolescentes : Un agenda inachevé. A New York, NY : Division de la population, Nations unies
Warner, A., Hollingwoth, G., Thompson, L., Petroni, S., Sexton, M., Song, J. et al. (2013). I Want. Je rêve. Les idées des filles pour construire un monde meilleur Washington, DC : Centre international de recherche sur les femmes et 2CV.
Renforcer le lien entre l’éducation des adolescentes et les résultats en matière de santé sexuelle et génésique, notamment le retardement du mariage et de la procréation.
L’ICRW a mené une étude dans le nord de l’Ouganda afin de comprendre les liens entre la scolarisation des filles, les grossesses et les mariages précoces. Les conclusions de cette étude, intitulée “Les filles sont comme des feuilles dans le vent” : How Gender Expectations Impact Girls’ Education – A Closer Look from West Nile, Uganda, ont été présentées lors de divers forums en Ouganda par l’ICRW et notre partenaire local, la Federation of Women Educationalists, ainsi que lors d’un événement à Washington, DC. Le rapport a suscité une grande attention de la part des médias au Kenya et aux États-Unis, et a été repris par le New York Times, entre autres.
Le rapport de l’ICRW intitulé More Power to Her : How Empowering Girls Can End Child Marriage (Comment l’autonomisation des filles peut mettre fin au mariage des enfants) a examiné en profondeur quatre études de cas (programmes gérés par CARE en Éthiopie, BRAC au Bangladesh, Save the Children en Égypte et Pathfinder International en Inde) et a constaté que les programmes axés sur les filles renforcent la capacité de ces dernières à faire des choix stratégiques dans la vie en leur donnant accès à des ressources essentielles. Les informations, les compétences et le soutien social qu’elles acquièrent contribuent à transformer les filles : en améliorant leur conscience de soi, leur efficacité personnelle et leurs aspirations. Ils présentent également aux filles des alternatives au mariage et aux grossesses précoces, telles que l’école et les possibilités de gagner sa vie, et renforcent leur capacité à influencer les principaux “gardiens” de leur vie, tels que les parents, les maris ou les chefs de la communauté.
L’ICRW a utilisé les résultats de ces études pour plaider en faveur de l’éducation des filles, notamment auprès du gouvernement américain et dans le cadre des objectifs de développement durable.
Développer et valider des mesures pour mieux comprendre les avantages que l’éducation apporte à l’accès des femmes au planning familial et à son utilisation correcte.
Avec le soutien de la Fondation Bill & ; Melinda Gates et de la Fondation Children’s Investment Fund, l’ICRW et la Banque mondiale entreprennent une étude pluriannuelle pour comprendre les impacts économiques du mariage d’enfants dans le monde. Parmi les liens clés autour desquels nous estimons les impacts figurent ceux entre l’éducation des filles, les mariages précoces et l’utilisation du planning familial. Les premiers résultats de la première phase de cette étude seront rendus publics à l’automne 2015.