PAR STEWART TICHAONA MUCHAPERA
Le centre régional FP2030 pour l’Afrique de l’Est et l’Afrique australe renforce les capacités de préparation et de réponse aux situations d’urgence dans la région grâce à une série de réunions en ligne avec les pays ayant pris des engagements, en fonction de leur indice de fragilité et de l’objectif de leur engagement national.
Oren Jusu, directeur de la préparation et de la réponse aux urgences pour FP2030 Afrique de l’Est et Afrique australe, a déclaré que les réunions faisaient partie de l’évaluation initiale de la préparation des pays de la région à répondre aux urgences croissantes. La région est sujette aux cyclones, aux sécheresses, au choléra ainsi qu’à la pandémie de COVID-19. Au niveau mondial, le changement climatique a entraîné une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes, notamment dans la région de l’Afrique de l’Est et de l’Afrique australe, ainsi que des conflits armés et des déplacements de populations à l’intérieur du pays.
“Les réunions ont fourni des informations supplémentaires sur la stratégie de préparation et de réponse aux urgences du FP2030 et sur la création d’un centre d’excellence pour la préparation et la réponse aux urgences, qui sera mis en place pour fournir une assistance technique aux pays afin d’améliorer l’opérationnalisation de leur engagement”, a déclaré M. Jusu.
Mme Jusu a ajouté que les réunions ont également permis de comprendre les lacunes des pays en cas d’urgence, notamment l’absence de mécanismes de coordination, les problèmes liés à la chaîne d’approvisionnement, le manque de ressources financières adéquates, le manque de capacités des prestataires de soins de santé et l’absence de politiques globales de santé et de réponse aux situations d’urgence qui intègrent la planification familiale.
Au cours de la série de réunions, il a été noté que certains pays comme le Kenya, l’Éthiopie et le Sud-Soudan, entre autres, disposent de structures et de procédures en cas d’urgence, et qu’il suffit donc de renforcer ces systèmes. Ces pays peuvent former une cohorte de pays dont pourront s’inspirer les autres pays qui doivent créer leurs propres systèmes.
Le centre s’est déjà lancé dans un exercice visant à recenser les partenaires existants et potentiels afin de faire progresser la manière dont la planification familiale peut être mise en œuvre en cas d’urgence.
“Nous avons déjà entamé des conversations avec des partenaires potentiels, dont l’UNFPA, le Climate Action Network (CANT) Tanzanie, Oasis du Sahel et Pathfinder, afin d’explorer les possibilités de partenariat et de renforcer les réponses en matière de planification familiale en cas de catastrophes dans la région”.