Alors que le PIB égyptien par habitant diminue et que les taux de pauvreté augmentent, le parlement et le ministère des dotations et des affaires religieuses, ou Awqaf, s’efforcent de sensibiliser la population à la surpopulation, en proposant une législation visant à encourager le planning familial.
Selon les déclarations de fonctionnaires du ministère des Awqaf et de l’Agence centrale pour la mobilisation publique et les statistiques (CAPMAS) le 17 décembre, et d’autres déclarations de membres du Parlement le 19 décembre, les plans de réforme économique lancés en août ne suffiront pas à surmonter les crises économiques de l’Égypte et un programme de gestion de la surpopulation pourrait s’avérer nécessaire. Le PIB mensuel par habitant est de 1 282 livres égyptiennes (70 dollars). Les prix des produits de base et des services ont grimpé en flèche en raison de l’augmentation des taux de change.
Au cours de la deuxième quinzaine de décembre, il est apparu clairement que les institutions publiques envisageaient de réduire la croissance démographique pour desserrer l’étau de la crise.