Mme Ellen Darkoa Asare, responsable régionale orientale de l’unité de santé génésique du service de santé ghanéen, estime que le fait de priver les adolescents de services de planification familiale causerait plus de tort que de bien, compte tenu du nombre croissant de grossesses chez les adolescentes dans tout le pays.
Elle a déclaré que la mise à disposition des adolescents de services de planification familiale contribuait à prévenir les grossesses non désirées, qui entraînent souvent la déscolarisation des adolescentes enceintes et les poussent à se marier avec des enfants.
Ce déni pourrait également contraindre les jeunes filles qui tombent enceintes à utiliser des méthodes et des concoctions dangereusement peu orthodoxes pour provoquer des avortements, qui sont souvent mortels.
Mme Asare s’exprimait en réaction à certaines observations publiques selon lesquelles le planning familial favoriserait la promiscuité chez les adolescents. Cette déclaration a été faite lors d’un symposium organisé à Koforidua par le Conseil national de la population pour marquer la Journée mondiale de la population dans la région de l’Est.
S’exprimant sur le thème “Priorité aux services de santé reproductive pour les femmes et les filles dans la région orientale”, elle a fait remarquer que l’avortement n’était pas une méthode de planification familiale et a averti que le fait d’avoir recours à l’avortement mettait souvent une personne en danger.