La Direction générale du planning familial (DGFP) a pris plusieurs mesures pour réduire les taux d’abandon des méthodes temporaires : Auparavant, toutes les doses de contraceptifs injectables (DMPA) étaient administrées uniquement par les Visiteurs du Bien-être Familial (VBF) des établissements de santé. Les prestataires de PF au niveau communautaire, c’est-à-dire les assistants de bien-être familial, n’étaient pas autorisés à administrer des produits injectables. La politique a été modifiée et les assistants familiaux sont désormais autorisés à administrer des contraceptifs injectables (à partir de la deuxième dose) lors de leurs visites à domicile dans la communauté, tandis que le dépistage et la première dose de contraceptifs injectables sont administrés par les agents de santé familiale dans les établissements de santé.
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Les pilules contraceptives orales et les préservatifs sont disponibles dans toutes les cliniques communautaires (plus de 10 000 dans le pays et, en moyenne, une clinique communautaire pour 15 000 habitants) et distribués par les agents de terrain et les prestataires de soins de santé communautaires six jours par semaine. Cette mesure contribue également à réduire l’abandon des contraceptifs oraux et des préservatifs.
Lors de la 62e réunion du CNT qui s’est tenue en juin 2014, une décision politique a été prise autorisant les CHCP (au nombre de 13 500) des cliniques communautaires à fournir la deuxième dose et les doses suivantes d’un produit injectable, ce qui améliorera encore la poursuite de l’administration des doses injectables.
Lors de la 62e réunion du CNT, une autre décision politique a été prise pour fournir des comprimés de calcium aux utilisateurs d’injectables afin de minimiser les effets secondaires de l’utilisation d’injectables.
En outre, des initiatives ont été prises pour réorienter les assistants familiaux en ce qui concerne le dépistage, les bons conseils, l’utilisation correcte des contraceptifs, les effets secondaires, la gestion des complications et le suivi.
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L’engagement du gouvernement du Bangladesh et de la OMHFW a été d’augmenter la part des contraceptifs réversibles à longue durée d’action (LARC-IUD et implants) et des méthodes permanentes (PM) de 8 % à 20 %. En conséquence, le ministère de la santé et du bien-être familial (MOHFW) a convoqué une réunion à laquelle ont participé des fonctionnaires de la DGFP, de la DGHS, des partenaires de développement et des organisations nationales et internationales, et a fixé l’objectif d’atteindre 20 % d’utilisation de la LARC/PM dans l’ensemble des méthodes d’ici à 2021. Les objectifs spécifiques qui contribueront à la réalisation de ce but sont les suivants :
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Renforcer la prestation de services et la capacité de communication en garantissant la disponibilité de prestataires de services qualifiés dans tous les centres de services désignés, en mettant l’accent sur les zones mal desservies et difficiles d’accès.
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Dans ce contexte, le ministère de la santé et de la protection sociale a recruté 1 320 agents de vulgarisation, dont 805 ont déjà pris leur poste et les autres suivent une formation.
Des efforts sont en cours pour améliorer la qualité des services LARC/PM dans tous les centres de services désignés, notamment en renforçant les conseils et la prévention des infections avec les clients.
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Dans ce contexte, avec le soutien de MSD et en collaboration avec EngenderHealth, une vidéo en deux dimensions a été développée et chargée sur une tablette PC pour être utilisée pendant le conseil avec un livret FAQ sur la LARC et la MP.
Augmenter l’offre de services LARC/PM par l’intermédiaire des prestataires du secteur privé : La DGFP a permis au SMC, dans le cadre de son projet MIH, de commercialiser des DIU et des implants de marque supérieure et de former des prestataires privés en collaboration avec EngenderHealth Bangladesh.
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À cet égard, la DGFP a mis en place un comité technique chargé de soutenir l’initiative du secteur privé en matière de LARC et de PM, sous la direction du directeur de ligne du programme de prestation de services de contraception clinique (CCSDP) de la DGFP.
Garantir la sécurité des produits LARC/PM dans les secteurs public et privé
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Un forum de coordination logistique entre le secteur public, le PDD et les ONG a été mis en place sous la présidence du directeur général de la DGFP.
Créer un environnement propice pour faciliter l’accès à la LARC/PM pour tous les couples qui envisagent un espacement ou une limitation à long terme, notamment en s’attaquant aux obstacles politiques.
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Dans ce contexte, certaines politiques ont été modifiées, comme l’assouplissement de la restriction à deux enfants pour la stérilisation et l’autorisation pour les femmes mariées nullipares d’accepter des implants, pour les infirmières de poser des stérilets et pour les femmes des SACMO de poser des stérilets.
Augmenter l’utilisation des LA/PM en créant une demande et en mobilisant la communauté parmi tous les couples.
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L’unité IEM de la DGFP a lancé plusieurs activités de CCC avec le soutien de l’UNFPA.
Utiliser des personnes satisfaites de la LARC/PM pour éliminer les perceptions erronées de la LA/PM et motiver les clientes potentielles, et ainsi augmenter l’adoption de la LARC/PM.
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Des séances d’orientation pour les personnes satisfaites d’avoir accepté le VNS ont été organisées dans plus de 200 Upazillas (sous-districts) avec le soutien d’EngenderHealth. Une approche similaire a été lancée en utilisant des accepteurs de DIU satisfaits.
Utiliser les chefs religieux comme défenseurs de l’adoption de la LARC/PM au Bangladesh.
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Un livre publié par la DGFP en bangla (langue locale), intitulé “FP in the eyes of Islam”, est largement utilisé pour orienter les chefs religieux islamiques. Ce livret est accompagné d’un livret plus petit de type FAQ.
Mise en place de services de planification familiale post-partum, en particulier de ligature bilatérale des trompes post-partum et de stérilet post-partum, dans les hôpitaux de la DGHS, les établissements de la DGFP, les hôpitaux privés et les établissements des ONG, et intégration de la planification familiale dans les services de santé maternelle.