Ramya Jawahar Kudekallu, 27 ans, de Bangalore, en Inde, a résumé la situation : “Les droits en matière de santé sexuelle et génésique sont des droits de l’homme. C’est aussi simple que cela, inaliénable et non négociable. L’accès aux contraceptifs témoigne de l’extension de ce droit aux jeunes femmes et aux jeunes filles… Pour que nous puissions promettre que ces services seront accessibles à chaque femme, l’investissement dans la jeunesse doit se poursuivre et s’intensifier.
Ramya travaille avec près de 60 coordinateurs nationaux pour l’Alliance internationale des jeunes pour la planification familiale (IYAFP), une organisation dirigée par des jeunes qui se consacre à la formation d’une nouvelle génération de leaders âgés de 15 à 30 ans dans le domaine de la planification familiale. L’IYAFP a été fondée en 2013 sur le principe que les jeunes sont particulièrement bien placés pour identifier et surmonter les obstacles à l’accès à des services de planification familiale sûrs, complets et de qualité dans leurs communautés.
L’intégration de la perspective des jeunes est essentielle pour atteindre les objectifs de Planification familiale 2020 (PF2020), un partenariat mondial qui soutient les droits des femmes et des filles à décider, librement et pour elles-mêmes, si, quand et combien d’enfants elles veulent avoir. Il y a dans le monde 1,8 milliard de personnes âgées de 10 à 24 ans, et plus d’un milliard de ces jeunes vivent dans les 69 pays ciblés par FP2020. Fondés sur les principes des droits et de l’autonomisation, les politiques et programmes de planification familiale doivent intégrer et refléter les diverses expériences vécues par les jeunes du monde entier.