La Planned Parenthood Association of Ghana (PPAG) a déclaré qu’elle travaillait dur pour réduire l’incidence des grossesses chez les adolescentes dans le pays au cours des prochaines années.
Elle a déclaré que cette décision était conforme à la politique de l’organisation visant à promouvoir la santé physique et mentale des familles, en particulier des jeunes, par le biais d’un comportement sexuel positif.
La présidente nationale du PPAG, le professeur Rita Akosua Dickson, l’a fait savoir lors d’un entretien avec les médias après avoir rendu une visite de courtoisie à l’Asantehene, Otumfuo Osei Tutu II, au palais Manhyia de Kumasi, alors que les Asanteman pleuraient et se préparaient à l’enterrement de l’Asantehemaa, Nana Afia Serwaa Kobi Ampem II.
Comme le veut la coutume, elle a conduit une délégation pour présenter deux cartons de Schnaps, quatre bouteilles de whisky et une somme non divulguée pour financer les funérailles de l’Asantehemaa.
Le professeur Akosua Dickson a fait remarquer que, bien que l’Asantehene soit en deuil de sa mère et de l’Asantehemaa, il reste engagé dans le développement de la jeunesse en tant que président d’honneur du PPAG.
Elle a remercié l’Asantehene pour son immense contribution et sa bonne volonté à l’égard de l’organisation et a déclaré que le PPAG renouvelait son partenariat avec le Manhyia Palace afin de mettre en œuvre un certain nombre de plans pour le développement de la jeunesse.
Elle a fait remarquer que la grossesse chez les adolescentes était un “sprint” et a déclaré que des efforts devaient être déployés pour l’enrayer, ajoutant que les programmes de formation du PPAG sur les pâtisseries, la teinture à la cravate, entre autres, seraient organisés dans le courant de l’année.
Connaissance de la santé sexuelle et reproductive
Elle a déclaré que les garçons et les filles devaient élargir leurs horizons en matière de santé et de droits sexuels et génésiques afin de rester conscients de leur santé en permanence.
Elle a ajouté que le PPAG mettait en place des mesures visant à garantir l’accès des jeunes à l’information et aux services en matière de santé génésique.
“Au PPAG, nous voulons rendre ces services et ces informations conviviaux et accessibles au plus grand nombre de jeunes possible dans le pays”, a-t-elle souligné.
Plaidoyer pour la prévention des MST
Le président national du PPAG a déclaré que, dans le cadre de son action en faveur des moins privilégiés, l’organisation collaborait avec les 43 prisons du pays pour prévenir les maladies sexuellement transmissibles (MST).