Le gouvernement de l’État de Nasarawa collabore avec deux ONG pour lever les obstacles à la planification familiale et réduire la mortalité maternelle dans l’État.
Les ONG sont Pathfinder International Nigeria (PIN) et Partnership for Advocacy in Child and Family Health (PACFaH).
Une facilitatrice de la PACFaH, Mme Aanu Rotimi, a déclaré lors d’un atelier de trois jours qui s’est tenu jeudi à Akwanga, que la principale stratégie pour réduire cette incidence de la mortalité consistait à s’attaquer aux obstacles à la PF.
L’Agence de presse du Nigeria (NAN) rapporte que l’atelier, organisé par les trois parties collaboratrices, avait pour thème : “Développement d’un plan de mise en œuvre chiffré pour la planification familiale dans la région de Nasarawa”.
L’objectif de cet atelier est d’élaborer un plan qui pourra être mis en œuvre et utilisé pour encourager la planification familiale et réduire ainsi le taux de mortalité maternelle et infantile chez les femmes de l’État”, a déclaré le facilitateur.
M. Rotimi a identifié l’ignorance, les croyances culturelles et religieuses, le financement, la volonté politique et l’inaccessibilité comme des facteurs majeurs affectant le planning familial, d’où la nécessité d’un plan de développement.
Elle a exhorté le gouvernement de l’État à accorder aux programmes de planification familiale la priorité la plus nécessaire grâce à un financement adéquat et à veiller à ce que les contraceptifs et autres services de planification familiale soient disponibles dans les établissements publics.
“Cet atelier est un engagement des parties prenantes qui réunit des experts de la santé, des parties prenantes de différents ministères, des agences, des médias, de la société civile et des ONG afin d’encourager les femmes et les jeunes filles à adopter les programmes de planification familiale, compte tenu de leurs avantages considérables.
“On ne saurait trop insister sur l’importance de la planification familiale, qui renforce directement la santé de la femme et indirectement celle de l’homme.
“Il sauve également la vie des mères et contribue de manière significative à la réduction du taux de mortalité maternelle chez les femmes”, a souligné M. Rotimi.
M. Yemi Osanyin, le facilitateur de Pathfinder, a souligné la nécessité d’éliminer les obstacles qui empêchent les femmes et les jeunes filles d’accéder aux services de planification familiale.
Osanyin a déclaré que la survie des femmes était essentielle au développement économique de toute nation.
Le planning familial permet au couple de se préparer de manière adéquate aux grossesses et aux enfants, et permet également aux femmes et aux jeunes filles sexuellement actives de se protéger contre les grossesses non désirées”, a-t-il déclaré.
Dans son allocution de bienvenue, le Dr Madawa Absalom, directeur de l’Agence de développement des soins de santé primaires de l’État, a déclaré que le gouvernement de l’État avait beaucoup investi dans le secteur de la santé.
Absalom a déclaré que cette mesure visait à améliorer la santé et le bien-être de ses résidents.
Il a réitéré l’engagement du gouvernement de l’État à s’associer à toute organisation désireuse de s’attaquer aux problèmes de planification familiale et autres problèmes de santé dans l’État.
M. Absalom a déclaré que le gouvernement était désireux d’assurer le développement global de l’État et du pays dans son ensemble en protégeant sa population.