Les résultats tant attendus de l’essai ECHO (Evidence for Contraceptive Options and HIV Outcomes), une étude clinique rigoureuse de trois ans visant à déterminer si l’utilisation du Depo Provera (DMPA-IM) augmente le risque de VIH chez les femmes et les adolescentes, sont désormais disponibles. Près de 8 000 femmes de quatre pays d’Afrique orientale et australe à forte incidence de VIH – Eswatini, Kenya, Afrique du Sud et Zambie – ont participé à l’étude. La question du lien entre le Depo et le VIH persiste depuis plus de 25 ans ; les preuves apportées par ECHO prouvent le contraire. Répétons-le : L’utilisation de Depo n’augmente pas le risque de contracter le VIH. C’est un énorme soulagement pour les femmes et les programmes dans les régions à forte prévalence du VIH qui comptent sur le Depo comme méthode de contraception. En outre, l’étude a également révélé que l’implant au lévonorgestrel et le stérilet au cuivre n’augmentent pas non plus le risque d’infection par le VIH. Ces trois méthodes, lorsqu’elles sont fournies de manière efficace et utilisées de manière cohérente, sont des options efficaces, sûres et acceptables pour prévenir la grossesse.