Les effets dévastateurs du COVID-19 sur la santé maternelle au Zimbabwe

Patients at the maternity ward of Reproductive Health Uganda's clinic in Mbale. Women can get antenatal and after birth care.

Rutendo* approchait de la date de son accouchement lorsque le gouvernement a annoncé la fermeture de 21 jours pour lutter contre le COVID-19. Elle vit dans une région agricole, à 35 kilomètres du centre de soins le plus proche, et ses chances d’obtenir une ambulance à temps pour des soins d’urgence ont toujours été minimes. La sœur aînée de Rutendo est décédée il y a cinq ans à la suite de complications pendant la grossesse et sa mère, ne voulant prendre aucun risque, a envoyé Rutendo à l’hôpital de district le plus proche pour “s’asseoir et attendre” un accouchement en toute sécurité avant l’entrée en vigueur du bouclage le 30 mars. Le lendemain, Rutendo a accouché d’une petite fille pleine de vie. Souffrante, elle s’attendait à rester au moins deux jours en observation, mais elle a été libérée au bout d’une nuit, lorsque le confinement a commencé.

Covid-19 ; L’équipe de MFCS organise un événement de sensibilisation dans le district de Bawku West

Community health worker during a home visit, providing family planning services and options to women in the community. This proactive program is supported by Reproductive Health Uganda.

Une équipe du Muslim Family Counseling Services (MFCS) de Zebilla, dans le district de Bawku West, s’est lancée dans une activité de sensibilisation du public à certaines précautions sanitaires contre l’infection par le coronavirus.

RAHNUMA – Lettre d’information de l’APFP : Réponse au coronavirus

Muslim woman using phone outside in the street

Rahnuma-FPAP, avec d’autres acteurs de la société civile, aide les autorités sanitaires de l’État à lutter efficacement contre cette vague soudaine de COVID 19, car ces entités ont joué un rôle indispensable en première ligne pour fournir une aide d’urgence aux zones les plus touchées.

De nouvelles projections de l’UNFPA prévoient un impact calamiteux sur la santé des femmes en raison de la poursuite de la pandémie de COVID-19

Tumaini maternity clinic supported by APHRC (African Population and Health Research Center) in Korogocho slum, one of Nairobi's most populated informal settlements. Young mothers that visit the clinic also receive family planning services and sexual reproductive health options.

Plus de 47 millions de femmes pourraient perdre l’accès à la contraception, ce qui entraînerait 7 millions de grossesses non désirées dans les mois à venir.

Le COVID-19 pourrait entraîner des millions de grossesses non désirées, comme le révèlent de nouvelles données soutenues par les Nations unies.

Selon les données publiées mardi par le Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP) et ses partenaires, les bouclages en cours et les perturbations majeures des services de santé pendant la pandémie de COVID-19 pourraient entraîner sept millions de grossesses non désirées dans les mois à venir.

Les dirigeants du GFF mettent en garde contre l’émergence d’une crise sanitaire mondiale secondaire due aux perturbations des soins de santé primaires provoquées par le COVID-19

Alors que la pandémie de COVID-19 s’intensifie dans les pays à revenu faible et moyen inférieur, les responsables mondiaux de la santé et du développement ont mis en garde aujourd’hui contre le risque croissant de perturbations généralisées de l’accès aux services de santé reproductive, maternelle, néonatale, infantile et adolescente, ainsi qu’aux services de nutrition, et ont demandé instamment que des mesures immédiates soient prises pour prévenir une crise sanitaire mondiale secondaire. Une étude rapide des 36 pays actuellement soutenus par le GFF a révélé que près de la moitié d’entre eux signalent déjà des interruptions de service mettant en danger la vie des populations.

Coronavirus en Inde : Atténuer les effets de COVID-19 sur la santé au-delà de l’environnement immédiat

Pensive mother and son with face masks looking through the window while commuting by bus.

Les efforts rapides et agiles déployés par le gouvernement national et les États de l’Inde, les ONG et, dans certains cas, le secteur privé pour lutter contre la pandémie de COVID-19 semblent donner des résultats positifs. De l’augmentation des ressources pour les soins de santé à la fabrication des équipements de protection individuelle nécessaires pour protéger les travailleurs de la santé, en passant par la solidarité sociale et le soutien massif de toutes les parties. Cet essai explore ce qui fonctionne actuellement en Inde et s’interroge sur l’avenir.

Les Pays-Bas annoncent un soutien supplémentaire au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour la poursuite des services de santé essentiels dans le cadre de la riposte au virus COVID-19

Two doctors and nurse communicating in a hallway while working in the hospital during COVID-19 pandemic. Focus is on nurse.

Le gouvernement des Pays-Bas a annoncé qu’il contribuait à hauteur de 10 millions d’euros (11,24 millions de dollars) à la Facilité de financement mondiale (GFF) pour aider les pays à revenu faible et moyen inférieur à assurer la continuité des services essentiels de santé et de nutrition pour les femmes, les enfants et les adolescents dans le cadre de leur réponse à la pandémie de COVID-19. Cette nouvelle contribution permettra au GFF d’apporter un soutien rapide aux pays afin de revoir les méthodes de prestation des services de santé pour protéger les soins critiques, assurer la sécurité des travailleurs de la santé de première ligne et intensifier la communication sur les risques et l’engagement des communautés pendant la crise.